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Retour en Belgique

13.05.2016

Et bien voilà, le récit touche à sa fin! Au moment où je publie cet ultime sujet sur notre blog, ça fait 1 an jour pour jour que nous sommes partis pour cette grande aventure en Amérique du Sud, et 5 bons gros mois que nous sommes rentrés…. Un an donc que nous foulions le sol de Madrid pour notre première escale, sous ce ciel gris et pluvieux peu attendu en guise d’accueil espagnol!
Alors, pour reprendre à partir de cette nuit d’hôtel, lors de notre escale à Casablanca: on y a très bien dormi, juste à deux pas de l’aéroport. Notre avion Royal Air Maroc décollera encore une fois en retard, mais pas trop, juste une petite heure… et puis, comme on rentre en Belgique, y’a plus trop de tracs, pas de correspondance, et on est attendu! Le seul risque est de faire poireauter les frangins qui se sont proposer à venir nous chercher à Zaventem (quoique, on a pu les mettre au courant, et puis j’apprendrai après que Guillaume suivait l’évolution de l’avion minute par minute avec une application sur son smartphone).

Décollage, vue sur les côtes atlantiques nord-africaines, la gigantesque agglomération de Casa s’éloigne… on passe la Méditerranée, pas loin de Gibraltar probablement, car l’Espagne nous offre, tout au long de sa traversée (ou presque), une vue sur un tapis de nuages derrière lequel elle se cache malicieusement. Ensuite, ciel découvert: on est déjà en France, les paysages redeviennent familiers, mais si différents de ceux auxquels on s’est habitué 6 mois durant. Les champs de colza découpent la verdure de leur jaune si tranché, et puis apparait Tournai, la ville de mes études, le premier endroit qui me permet de me repérer, que je reconnais vu de là-haut… le centre-ville, l’Escaut, et puis ces énormes carrières voisines, qui m’ont permis de ne pas douter un seul instant de ce que je voyais. On amorce la descente; les lieux, les maisons sont très familiers, la forêt de Soignes s’offre à notre vue tel un tapis de verdure entre des zones urbanisées, j’essaie d’y voir un petit quelque-chose de la ‘selva’, la forêt tropicale… , pas le temps de trop rêver, et hop, on se pose sur le sol bruxellois. Le ciel n’est pas le même: une espèce de couche brumeuse plâne au-dessus de la ville. On est ailleurs, mais on est chez nous (enfin, moi en tout cas!) ;-).
Dans l’aéroport, tout semble calme, clean, je ne me croirais pas en Belgique mais dans un pays plus ‘propret’, genre Scandinavie, Hollande, Allemagne, voire Suisse… on est loin de ce brouhaha ambiant des terminaux de bus péruviens, des ruelles de Casablanca, de la gigantissime São Paulo… Ceci-dit, (re)voir des inscriptions et (ré)entendre des gens s’exprimer en Flamand, ça, c’est exotique!
Comme prévu, les 2 brothers nous attendent dehors, à la sortie de l’aéroport (sécurité post-attentats oblige), et c’est via un ring de Bruxelles assez dense (mais qui paradoxalement me parait très aéré, voire vide) que nous rejoignons Montigny, où on retrouvera toute la famille à l’occasion du retour. Entretemps, on redépose Jéremy à Leernes où on croise les mômes sur le route qui reviennent justement de l’école en vélo, … et ne se font pas presser pour se jeter dans nos bras!
Retrouvailles sympa, et photo finish avec tout le monde équipé d’accessoires péruviano-boliviano-paraguayo-argentins! On s’y croirait presque!
Quelques jours plus tard, retrouvailles de la famille côté Agata en Pologne, où se profilent d’autres aventures.

Merci à tous de nous avoir suivis pendant le voyage (et après!) au travers de ces quelques lignes. Ce fut pour nous une belle expérience que de témoigner de nos aventures par écrit, j’espère qu’au-delà de vous donner de nos nouvelles, ça vous aura aussi appris des choses et fait voyager un peu, au travers de nos mots, nos photos, et vos écrans!